Six personnes mises en examen pour une large escroquerie aux cryptomonnaies

Six personnes ont été mises en examen à Paris et cinq ont été écrouées ce vendredi. Le préjudice dépasse le million d'euros. 14 personnes avaient initialement été interpellées.

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Le mode opératoire serait le suivant : "les mis en cause sont soupçonnés d'avoir proposé des investissements fallacieux, et de prétendre vérifier la fiabilité financière de leurs victimes par un virement en cryptomonnaie, tout en observant les codes créés pour en obtenir le déverrouillage", d'après le parquet de Paris.

Toujours de même source, "le préjudice est estimé à plus d'1,2 million d'euros. Des saisies ont été effectuées, de comptes bancaires, de cryptomonnaies, de véhicules et de maroquinerie de luxe, pour un montant estimé à plusieurs centaines de milliers d'euros".

Au total, six personnes ont été mises en examen. "Les chefs de mise en examen sont les suivants : vol en bande organisée, blanchiment aggravé, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime, accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données commis en bande organisée, étant précisé que tous ne sont pas mis en examen sous l'ensemble de ces qualifications", a précisé le ministère public.

"À l'issue des débats contradictoires devant le juge des libertés et de la détention, cinq des six mis en examen ont été placés en détention provisoire" tandis que celui qui était mineur au moment des faits a été placé sous contrôle judiciaire, a indiqué encore le parquet.

Plusieurs mis en examen sont d'origine serbe

Vendredi, le parquet avait confirmé l'information du Parisien d'après laquelle 14 personnes avaient été interpellées dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 5 novembre 2024 par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris.

Le quotidien indiquait que plusieurs suspects étaient d'origine serbe, ce qu'a confirmé une source proche du dossier.

D'après le parquet, les investigations ont été confiées à la BRDA (Brigade de répression de la délinquance astucieuse de la police judiciaire parisienne) et aux gendarmes du COMCYBER-MI (Commandement du ministère de l'Intérieur dans le cyberespace).

La magistrate Johanna Brousse, vice-procureur au parquet de Paris et chef de la section de lutte contre la cybercriminalité, a salué sur LinkedIn la "première perquisition avec un e-dog, Snatch le chien cyber, formé à la détection des composants informatiques".

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