Un homme blesse légèrement cinq policiers devant la préfecture de police de Paris

Muni de morceaux de verres, un homme s'est attaqué mardi en début d'après-midi à des policiers devant la préfecture de police de Paris. L'agresseur a été interpellé. Il était sous le coup d'une OQTF, une obligation de quitter le territoire.

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L'homme, qui a affirmé être d'origine soudanaise, a légèrement blessé à la main ces policiers de la brigade des réseaux ferrés franciliens (BRF) avec des morceaux de verre, alors qu'il essayait de s'emparer de l'arme de poing de l'un d'eux, précise une source policière.

Les faits se sont déroulés peu avant 13 heures, rue de la Cité, devant la préfecture de police de Paris. Trois policiers de la BRF, en surveillance à cet endroit, "ont été pris à partie par un homme arrivé en courant vers eux. Il a tenté de s'emparer de l'arme de poing à la ceinture de l'un d'eux", a relaté le parquet de Paris.

Maîtrisé par cinq policiers

"Alors que les policiers essayaient de le maîtriser, l'homme a porté un coup de poing au visage de l'un d'eux. Ils l'ont amené au sol, où il a de nouveau tenté de s'emparer d'une de leurs armes. Trois autres policiers de la préfecture sont arrivés en renfort et ont permis le menottage du suspect", a ajouté le parquet.

"Un des policiers souffre d'une coupure à la main, un autre d'une fracture à un doigt", a poursuivi le parquet en précisant que l'agresseur était "porteur d'un morceau de miroir brisé". Mais "il n'est pas établi qu'il s'en serait servi", poursuit le ministère public. L'homme "aurait crié Allah Akhbar", selon des témoins, mais cela n'a pas été établi à ce stade, affirme la source policière.

"Je sais que mes effectifs ont entendu crier à Allah Akkbar", confirme Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris. "Son identification laisse à penser qu'il a pu avoir quelques difficultés psychiatriques par le passé. Dans le cadre de la procédure, il sera forcément vu par un médecin psychiatre", poursuit-il.

L'agresseur a été conduit au commissariat du centre où il sera examiné par un psychiatre. Le parquet de Paris a confié l'enquête à la direction de la police judiciaire.

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