Dans une interview accordée à BFMTV où elle témoigne à visage caché, la petite amie d'Antoine, 20 ans, tué d'un coup de couteau dans les jardins du Trocadéro dans la nuit de la Saint Sylvestre, raconte l'altercation qui a entraîné le drame. Une semaine après les faits, le meurtrier court toujours.
Dans une interview accordée à BFMTV où elle témoigne à visage caché, la petite amie d'Antoine, 20 ans, tué d'un coup de couteau dans les jardins du Trocadéro dans la nuit de la Saint Sylvestre, raconte l'altercation qui a entraîné le drame. ##fr3r_https_disabled##
"J'ai vu mes mains pleines de sang"
"Tout est parti trop vite, j'ai vu mon copain partir, (...) ça ne faisait plus qu'un brouhaha de monde autour de tout le monde, raconte la petite amie d'Antoine. Après il a quand même pu revenir vers moi" poursuit-elle, " il m'a dit qu'il avait reçu un coup de taser (...), qu'il était anesthésié".
"D'un coup, il a commencé à convulser", continue la jeune femme, visiblement choquée. "C'est la qu'il est descendu doucement à terre. Je me suis rendue compte qu'il ne respirait plus. J'ai essayé de mettre ma main pour pouvoir… C'est là que j'ai vu mes mains complètement pleines de sang et que je me suis rendue compte de la gravité de la chose. Je ne voulais pas, je me disais «ç'est pas possible». Je ne savais plus quoi faire. On m'a reculée et je suis partie. C'est flou après".
Antoine, résidant en Essonne, a été tué par un membre d'un groupe qui avait agressé une de ses amies pour lui voler son sac.
Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, avait condamné "fermement cet acte meurtrier qui fauche la vie d'un jeune homme et endeuille les festivités de la nouvelle année et présent[é] ses condoléances attristées à la famille."
La brigade criminelle qui a été saisie de l'enquête est toujours à la recherche du meurtrier.