Une polémique du côté du Vésinet dans les Yvelines où parents d'élèves et riverains s'opposent à la création d'une pension de famille. Vingt-sept logements pour des personnes en grande précarité doivent être construits pile entre deux écoles.
Au Vésinet, une maison à l'abandon doit laisser place à une pension de famille et la démolition est imminente. Vingt-sept chambres pour des résidents en grande précarité devraient voir le jour mails ils ne sont pas vraiment les bienvenus. Dans ce quartier du Vésinet, une pétition a déjà recueilli 500 signatures de parents d'élèves notamment, opposés au projet. Le terrain est situé entre deux écoles et les riverains craignent pour leurs enfants.
À l'origine du projet, la fondation Caritas tente de rassurer et garantit que tous les résidents seront accompagnés. "On peut avoir des gens qui ont des fragilités psychologiques, c'est certain, des gens qui ont connu des dépressions, des gens qui ont connu des problèmes d'addictions mais les gens que l'on a, et ça, on ne l'a jamais caché, et c'est partout pareil, ce sont des gens qui sont suivis, qui sont accompagnés" confirme Maritsa Anastasiou, directrice du territoire Île-de-France Cités pour Caritas.
Un quota à atteindre côté mairie
Pour la municipalité, cette pension de famille est aussi un moyen de combler le déficit du Vésinet en logement social. La commune devrait en compter 25%, elle est aujourd'hui en-dessous des 13%. Anne Vicq-Appas, adjointe au maire et chargée de l'urbanisme l'assure : "on n'a pas le foncier pour le faire et, en plus, le foncier est extrêmement cher donc nous, on fait de notre mieux, parce qu'on veut participer à l'effort collectif et on le montre et on avance.
Plusieurs réunions d'informations n'ont, pour l'instant, pas permis d'atténuer les craintes du quartier.
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