La vie nocturne parisienne est portée notamment par les musiques électroniques.
Paris aurait-elle fait son grand retour dans le palmarès des villes où faire la fête ? "Oui", pour Frédéric Hocquard, adjoint à la mairie de Paris en charge de la vie nocturne. "Celui qui en parle le mieux, c’est Jeff Mills, un des précurseur de la musique électronique. Originaire de Détroit, le DJ américain s’était installé à Berlin. Mais depuis deux ans, il vit à Paris car il estime que la capitale française bouge plus tant sur le plan festif, qu’esthétique et artistique."
Alors que Paris était en perte de vitesse dans les années 2000 face à ses homologues allemandes et britanniques, la situation serait en train de s’inverser. Berlin et Londres voient un certain nombre de clubs fermer ; Paris, elle, connaît une embellie, notamment sur le plan des musiques électroniques. Symbole de ce renouveau : les établissements qui ont ouvert sur les berges de Seine dans les 12e et 13e arrondissements, ou encore les friches industrielles investies notamment du côté de la petite ceinture.
Politique de la nuit
La capitale compte pratiquement 8.900 établissements Licence IV, plus de 350 lieux ouverts après 2 heures du matin et 200 clubs ayant plus de 60% de leur surface réservé à la danse. Mais comment concilier vie nocturne et respect de la tranquillité des riverains ? C’est tout l’objectif de la mairie de Paris, qui a mis en place une politique de la nuit à travers notamment des campagnes de sensibilisation et des médiations avec les établissements concernés.Les commissions de régulation des débits de boisson ont ainsi fait leur apparition dans les 5e, 10e et 11e arrondissements. Résultat : le nombre de fermetures administratives a chuté.