Ce jeudi matin, la concentration de particules dans l'air est élevée en Île-de-France, annonce Airparif. Une conséquence directe des événements violents survenus dans la nuit de mercredi à jeudi.
A l'image du climat social, la qualité de l'air s'est dégradée en région parisienne entre mercredi et jeudi. Pour Airparif, ces niveaux importants de particules ne sont pas uniquement liés aux feux de forêts canadiens, dont "l'impact des retombées restent faibles".
Selon l'observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France, la concentration de ces particules est liée aux émeutes survenues dans la nuit dans de nombreuses villes d'Île-de-France. Les incendies, qui ont ciblé des écoles, des mairies, des véhicules ou des commissariats seraient à l'origine de cette augmentation de particules de type PM10 et PM2.5. Elles font suite à la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par balle à Nanterre mardi, lors d'un contrôle de police.
La présence de ces particules dans l'air devrait "diminuer au cours de la journée", précise l'observatoire sur son compte Twitter.