Pour les salariés franciliens, le bonheur est (presque) au travail

Un open space, en région parisienne (image d'illustration).
Des salariés franciliens globalement heureux de leur qualité de vie au travail. C'est la conclusion d'une étude publiée jeudi par l'assureur Malakoff Médéric. Selon cette enquête, la recette pour être heureux au travail est de bien s'entendre avec ses collègues... Les détails.

Des salariés franciliens globalement heureux de leur qualité de vie au travail. C'est la conclusion d'une étude publiée jeudi par l'assureur Malakoff Médéric. Selon cette enquête, la recette pour être heureux au travail est de bien s'entendre avec ses collègues... Les détails.

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Si les salariés franciliens sont un peu moins heureux au travail que les années passées, ils sont deux sur trois à juger "bonne", voire "très bonne" leur qualité de vie au travail. Depuis huit ans, la compagnie d'assurances Malakoff Médéric étudie la santé et le bien-être des salariés au travail.

La vie personnelle en jeu

Dans l'édition 2016 de cette enquête, on apprend que 41 % des salariés du secteur privé en Île-de-France ne se sentent pas reconnus par leur hiérarchie. Autre motif de dégradation de la perception du bien-être au travail, la conciliation vie professionnelle/vie personnelle, "toujours plus difficile"... Mais également l'intérêt et le contenu du travail, explique l'étude.

Bonne ambiance entre collègues

Qu'est-ce qui fait donc que l'on est heureux d'aller travailler ? Selon l'étude de Malakoff Médéric, l'ambiance et les relations entre collègues serait déterminantes. Il ne faut pas non plus oublier la rémunération globale, essentielle pour 39 % des personnes interrogées.

Moins de fumeurs... Mais plus de somnifères !

Si la proportion de fumeurs diminue (19 % en 2016 contre 25 % en 2010), de mauvaises habitudes alimentaires persistent, selon l'étude. 47 % des personnes interrogées grignotent ainsi entre les repas... Plus grave, 16 % des salariés franciliens interrogés consomment des somnifères ou des antidépresseurs (contre 14 % au niveau national).

Enfin, près d'un quart des salariés interrogés ont des troubles du sommeil significatifs. 45 % des salariés franciliens pensent toutefois dormir suffisamment. C'est moins qu'à l'échelle du pays (52 %).


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