Les annonces ce mercredi du Premier ministre Edouard Philippe n'ont pas convaincu les opposants à la réforme des retraites. L'Unsa, premier syndicat à la RATP, appelle à "installer la mobilisation dans la durée" et à "élargir le mouvement au-delà des transports", a indiqué son secrétaire général.
Rapidement après la fin du discours d’Édouard Philippe, les réactions des leaders syndicaux ont commencé à tomber. L'Unsa, premier syndicat à la RATP, appelle à "installer la mobilisation dans la durée" et à "élargir le mouvement au-delà des transports", a indiqué mercredi son secrétaire général Thierry Babec peu après le discours du Premier ministre sur les retraites. "Il n'y a pas de réponses, ce gouvernement cultive le désespoir des gens", a réagi M. Babec, qui estime que "le discours du Premier ministre était construit pour renverser certains secteurs de l'opinion publique", comme les indépendants ou les agriculteurs.
Au septième jour de la mobilisation contre la réforme des retraites, la CGT-Cheminots, premier syndicat de la SNCF, a appelé de son coté à "renforcer la grève", en réaction à l'allocution du Premier ministre.