300 migrants évacués à Saint-Denis, jusqu’ici installés dans un camp insalubre

300 migrants, qui habitaient depuis plusieurs semaines dans un camp insalubre à Saint-Denis, ont dû quitter les lieux ce vendredi matin pour être mis à l'abri. C’est la deuxième évacuation en moins d’une semaine, au nord de Paris.
 

Deux évacuations, en trois jours. Entre 7 heures et 8 heures du matin ce vendredi 25 janvier, la police a mis fin à un campement à Saint-Denis, installé le long de l’avenue du Président Wilson.

Dans le froid, 300 migrants en tout ont quitté les lieux dans le calme, valise, sac de couchage ou sac à dos à la main, pour rejoindre des bus en direction de plusieurs centres d'hébergement en Île-de-France. Le tout sous la surveillance de CRS et avec l’aide des associations.

1 200 places d’hébergement promis par le préfet

Le camp, qui rassemblait environ 400 personnes jusqu’ici, réunissait principalement des Soudanais, des Érythréens et des Somaliens, à la sortie de la capitale.

L’opération terminée, l’ensemble de personnes évacuées sont censées être mis à l’abri quelques semaines dans des gymnases par exemple, le temps que leur situation soit examinée.

2 000 migrants au nord de Paris

L’évacuation du camp de l’avenue du Président Wilson suit celle de 180 migrants, porte de Clignancourt, alors que l’Etat intensifie les opérations de ce type ces dernières semaines. En parallèle, le préfet de région Michel Cadot a annoncé mardi que 1 200 places seraient mobilisées, et ce d'ici la fin de la semaine prochaine.

Il y a quelques semaines, l'association France terre d'asile avait recensé plus de 2 000 migrants – Afghans, Soudanais et Érythréens – dans les campements basés dans le nord de Paris. Un millier d’entre eux vivaient porte de la Chapelle, et près de 500 à Saint-Denis.
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