Le tribunal de commerce de Bobigny examine les offres de reprise de l'enseigne de textile Mim. Les salariés, venus de toute la France, se sont rassemblés ce mardi devant le tribunal.
Audience cruciale ce matin pour l'avenir de l'enseigne Mim, parmi les six offres examinées, deux, partielles, prévoient chacune "plus de 1.000 licenciements". L'entreprise, qui appartient depuis 2014 au groupe hongkongais Main Asia, compte 1.461 salariés sur toute la France.
Une partie des salariés s'est rassemblée ce matin devant le tribunal de commerce de Bobigny dans l'attente de la décision. L'enseigne est en redressement judiciaire depuis quatre mois. Six offres de reprises ont été déposées mais une seule propose de conserver la plupart des emplois.
La société compte un réseau de 250 magasins répartis sur tout le territoire français dont une trentaine de boutiques dans la région. 98% des salariés sont des femmes qui travaillent à la vente, en boutique. Le salaire médian est de 1788 euros brut.