Soutiens policiers d'un côté, militants contre les "crimes" policiers de l'autre: le procès d'un gardien de la paix, jugé pour avoir tué un fugitif, s'est ouvert lundi devant les assises à Bobigny.
Le 21 avril 2012, un appel anonyme au 17 indique qu'Amine Bentounsi, un braqueur en cavale, condamné à 22 ans de réclusion, se trouve devant un bar à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis.
Damien Saboundjian et trois collègues se rendent sur place. L'accusé tombe nez à nez avec le fuyard, qui a sorti une arme. Damien Saboundjian tire à quatre reprises sur le braqueur. Celui-ci est alors atteint d'une balle dans le dos. Le policier a toujours affirmé que la victime lui faisait face, son arme braquée sur lui, quand il a tiré.
"Légitime défense"
La défense du policier avait plaidé la "légitime défense". Dès le lendemain des faits, de nombreux collègues de Damien Saboundjian, mis en examen, lui avaient manifesté leur soutien en défilant dans leurs voitures de police, sur les Champs-Elysées.► VOIR le reportage de Laurence Barbry avec Isabelle Audin
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Notre journaliste Laurence Barbry suit pour nous ce procès devant les assises de Seine-Saint-Denis
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