La commission parlementaire d'enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 s'est rendu au Bataclan, jeudi matin, là-même où 90 personnes ont été tuées lors de l'attaque contre la salle de spectacles.
Accès barré au Bataclan, dans le 11ème arrondissement de Paris, jeudi matin. La commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Paris et Saint-Denis a visité la salle de spectacles du Bataclan, visée par les attaques du 13 novembre 2015. Une visite qui n'a pas donné lieu à une "reconstitution" a précisé son président, le député Georges Fenech.
La commission parlementaire d'enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 s'est rendu au Bataclan, jeudi matin, là-même où 90 personnes ont été tuées lors de l'attaque contre la salle de spectacles.
Une visite qui a suscité la colère de certaines familles de victimes, dénonçant "une parodie scandaleuse" de justice. Le député Georges Fenech a précisé que "notre but est de faire toute la lumière. C'est bien pour les victimes que nous travaillons". Mais "il ne s'agit pas d'une reconstitution, qui relève de la justice".
Une commission de 30 députés de tous bords
La commission d'enquête parlementaire relative aux "moyens mis en oeuvre par l'Etat pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015", compte 30 députés de tous bords. Lancée fin janvier, elle rendra son rapport le 14 juillet.Les attentats du 13 novembre, qui ont frappé huit sites, à Paris et près du stade de France, à Saint-Denis, ont fait 130 morts et 350 blessés. Le nombre total de victimes, physiques ou psychologiques, est estimé à 4.000.