Bilal Taghi, jugé aux assises à Paris pour avoir agressé deux surveillants de la prison d’Osny (Val-d'Oise) en 2016, dans le quartier dédié aux détenus "radicalisés", a été condamné vendredi à 28 ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté des deux tiers.
L’attaque avait conduit à repenser largement le traitement des détenus « radicalisés » au sein de l'administration pénitentiaire. Le détenu Bilal Taghi a été condamné vendredi à 28 ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté des deux tiers, pour avoir tenté d'assassiner deux surveillants de la prison d'Osny, dans le Val-d'Oise, en 2016. Une agression considérée comme le premier attentat djihadiste en détention.L’attaque, violente et déterminée, était survenue au sein même d'une unité dédiée à la déradicalisation, où l’homme purgeait une peine de cinq ans pour un départ avorté en Syrie. L’accusé, de nationalité franco-marocaine et âgé de 27 ans, avait aussitôt reconnu avoir voulu tuer un « représentant de l'Etat français » au nom de l’Organisation Etat Islamique, expliquant qu'il recommencerait s'il en avait « l'occasion ».