Parfait. Bien vu les freros aujourd’hui Haj Youcef a récupéré son appartement. pic.twitter.com/m1qb7vbKjb
— Adel Tcheb (@AdelTcheb) 31 janvier 2018
Une maison occupée depuis décembre
Cette vidéo a été tournée mercredi, à Garges-lès-Gonesse, dans le Val-d'Oise. De Snapchat à Twitter, cette scène d'expulsion manu militari de ceux qui semblent être des squatteurs a été visionnée des milliers de fois. A l'origine de cette histoire : la mésaventure vécue par Youcef, 76 ans, qui a vu sa maison subitement occupée par une dizaine de personnes depuis le mois de décembre dernier.Cette histoire a été rapportée par nos confrères du Parisien, et a suscité une mobilisation sans précédent sur les réseaux sociaux. Bassem, un internaute lyonnais a en effet lancé un appel à la solidarité pour venir en aide au septuagénaire en difficulté.
Sans décision de justice
Mercredi, plusieurs dizaines de jeunes de Garges-lès-Gonnesse sont ainsi intervenus dans le pavillon de Youcef pour déloger les squatteurs. Sans décision de justice, ni feu vert des autorités... Depuis cette expédition, ils organisent des rondes afin de surveiller la maison du propriétaire."Je suis assez ému (...) je vous remercie d’avoir organisé cette descente-là", a déclaré Youcef dans une vidéo postée juste après l'intervention des jeunes.Les pauvres roms qui roulent en BM pic.twitter.com/m9WIer5D7s
— Adel Tcheb (@AdelTcheb) 31 janvier 2018
Marchands de sommeil
Derrière ces squatteurs se cacheraient en réalité un réseau de marchands de sommeil. Selon des témoins sur place, ce n'est pas la première maison du quartier à être ainsi occupée. Une véritable "mafia", selon Mourad, qui se définit comme "geek" et qui a participé à sa manière à l'expédition de mercredi, en collectant et diffusant les vidéos sur les réseaux sociaux.Selon lui, cette mobilisation citoyenne reste toutefois des plus dangereuses. "C'est la preuve que la société n'est plus capable de régler ce type de situation", explique-t-il. Quant au fond de l'affaire, c'est la loi sur la trêve hivernale "qu'il faut réformer". Pour ne plus qu'un homme de 76 ans se retrouve à la porte de sa propre maison.