Louise Simondet et Morgane Prévost ont rencontré deux agents pénitentiaires qui travaillent à la maison d'arrêt d'Osny, dans le Val-d'Oise. Ils parlent de leurs conditions de travail. Un quotidien pas toujours facile, face à la surpopulation et au manque de surveillants.
Deux agents pénitentiaires témoignent
Lucie, travaille depuis 9 ans comme agent pénitentiaire dans la prison d'Osny. Après avoir hésité entre différents concours, elle opte pour la pénitentiaire. "C'est ce qui me convenait le mieux, au niveau de mon caractère, de ma personnalité." Aujourd'hui après quelques années d'exercice, elle passe les portes de la prison avec la boule au ventre. Fin 2016, la jeune femme s’est fait agresser par un détenu. Depuis elle a recommencé à travailler mais à temps partiel, et avec des prolongations de soins réguliers. Olivier, 34 ans, est lui aussi dans l'administration pénitentiaire. Il travaille en équipes au contact avec les détenus. "Moralement et physiquement, c'est un quotidien qui est épuisant." "Ça demande beaucoup de concessions et au bout d'un moment on se demande qui va lâcher prise, le détenu ou le surveillant." Comme lui 150 personnes travaillent à la maison d'arrêt du Val-d'Oise. Une prison à bout de souffle avec 910 détenus incarcérés pour 586 places.