"Il était déjà connu du juge des enfants de Gap pour des faits similaires commis jusqu'à présent en dehors de toute qualification terroriste. Aucun élément ne laisse apparaître à ce stade une suspicion de radicalisation", a indiqué le procureur de la République dans un communiqué"
Déféré au parquet de Gap, le mineur a été mis en examen des chefs d'"appels téléphoniques malveillants réitérés", "menace de crime contre les personnes", "provocation directe à un acte de terrorisme", "apologie d'un acte de terrorisme", "dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches utiles", "accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données".
Il a été placé sous contrôle judiciaire avec les obligations de se soumettre aux mesures de la Protection judiciaire de la jeunesse et de respecter les conditions de placement pour une durée de 6 mois dans un centre hospitalier.
Rappel des faits
Depuis le début de la semaine, plusieurs commissariats des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis ont été visés par des appels malveillants. Des chants islamistes étaient diffusés lors des appels anonymes.