Une perquisition a eu lieu jeudi à la mairie d'Alfortville, dans le Val-de-Marne, dans une affaire portant sur la politique de communication et de recrutement du socialiste Luc Carvounas, maire de la ville de 2012 à 2017.
Une perquisition a eu lieu jeudi à la mairie d'Alfortville, dans le Val-de-Marne, dans une affaire portant sur la politique de communication et de recrutement du socialiste Luc Carvounas, maire de la ville de 2012 à 2017, rapporte l'AFP.
Cette enquête préliminaire du parquet de Créteil doit permettre d'effectuer des investigations complémentaires, à la suite d'un rapport de la chambre régionale des comptes, critique concernant la gestion de la mairie d'Alfortville, entre 2010 et 2015.
"Anomalies de gestion"
Dans son rapport, la juridiction dénonçait notamment "de nombreuses anomalies de gestion" dans la communication de la ville, avec des dépenses multipliées par deux entre 2010 et 2015, et certains marchés publics liés à la communication posant question : des missions pour la ville et pour les activités nationales de Luc Carvounas, par ailleurs sénateur, étant mentionnées dans les contrats.La chambre régionale des comptes dénonçait également une "politique de recrutement contestable", en soulignant l'embauche à la mairie de "proches politiques" de Luc Carvounas. Certains bénéficiant de "niveaux de rémunération anormalement favorables".
"Rien n'a été mis sous le tapis" a réagi de son côté l'ancien maire d'Alfortville, qui se dit "complètement serein". "J'ai mis en place de nouvelles manifestations qui existent dans la plupart des villes : le marché de Noël, le bal populaire du 14 juillet, un village associatif pour la rentrée de septembre. Il n'y a rien d'anormal", s'est-il défendu.