Dans la nuit de mercredi à jeudi une voiture a été volontairement incendiée sur le parking du centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne). Le parquet de Créteil a ouvert une enquête. En 3 mois, 12 véhicules ont été détruits par les flammes. Les syndicats demandent des mesures urgentes.
Depuis un peu plus de trois mois, les voitures du personnel de la prison de Fresnes sont la cible de mystérieux incendiaires. Dans le nuit de mercredi à jeudi une voiture a été brûlée sur le parking. Les flammes se sont propagées à un autre véhicule partie en fumée lui-aussi. Au total, 12 véhicules qui ont été ainsi détruits. Une enquête a été ouverte par le Parquet de Créteil. Ce n'est pas la première. Le ou les auteurs n'ont toujours pas été identifiés. Début août, quatre personnes avaient été interpellées juste après les faits, elles avaient été finalement relâchées.
Les syndicats réclament des mesures immédiates
En attendant la sécurisation du parking qui prévoit des filets de 15 mètres de haut pour empêcher les projectiles ou encore une clôture de 3 mètres de hauteur avec accès protégés, les syndicats réagissent.Dès jeudi, le SNP-FO a publié un communiqué dans lequel on peut lire
"Force ouvrière en attendant la sécurisation et l’obtention de moyens policiers ( CRS ou gendarmes mobiles) réclame la mise en place de maître-chiens et ce dès cette nuit!!!"
Contacté le secrétaire général du syndicat nous indique que des renforts policiers ont été mis en place sur le parking. De quoi apaiser les inquiétudes du personnel qui selon lui "vit ces incendies comme des intimidations." Et la colère gronde chez certains d'entre eux.
Au mois d'août, lors d'un précédent incendie, c'est l'organisation UFAP-UNSA Justice qui se mobilisait.
"L’UFAP UNSa Justice dénonce une fois de plus l’insécurité qui règne sur les domaines pénitentiaires et exige la mise en œuvre rapide d’un vaste plan de sécurisation !…"
Une rencontre doit avoir lieu la semaine prochaine avec la préfecture du Val-de-Marne, des représentants de la préfecture de police de Paris et de la direction interrégionale de l'administration pénitentiaire.