De nuit comme de jour, des personnes que les voyageurs ne rencontrent souvent pas travaillent à ce que tout se passe bien à l'aéroport : ils assurent la maintenance, gèrent les tours de contrôle, la santé ou chassent les oiseaux.
Il est interdit de survoler la zone d'Orly entre 6h et 23h30. A la nuit tombée, des équipes de maintenance profitent de ce couvre-feu pour effectuer tranquillement les travaux de réparation. Elles font partie d'une palette de métiers que l'on trouve uniquement dans les aéroports.
Fermé la nuit
Orly, c'est 700 mouvements d'avions par jour. En période de pointe on enregistre un décollage toutes les 50 secondes. Les contrôleurs aériens orchestrent cette valse. "Le pilote gère sa machine en vol, en final, au sol, mais toutes les orientations quand il est en l'air (sur un cap, un niveau, une vitesse) sont décidées par le contrôleur aérien", explique l'un d'entre eux, Sébastien Cler. Pour rester vigilants, ils changent de poste toutes les deux heures.Autre métier méconnu : Michaël Marlin est agent de péril animalier. Il fait en sorte d'éloigner les oiseaux, en les apeurant, pour éviter qu'ils ne se coincent dans les réacteurs des avions, qui risqueraient alors d'exploser.