A Flins, le parquet de Versailles veut voir juger 3 personnes pour l'accident mortel du manège

Le 7 septembre 2014, une adolescente de 13 ans, Maeva, trouvait la mort dans un accident rare, sur un manège de fête foraine, à Flins (Yvelines). Après 3 ans d'enquête, le parquet de Versailles veut renvoyer le maire, le propriétaire du manège et le contrôleur technique devant le tribunal

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Selon le Parisien, le parquet de Versailles estme désormais qu'il existe suffisamment d'éléments pour envoyer trois personnes devant la justice, dans l'affaire de l'accident du manège forain survenu le 7 septembre 2014, à Flins, dans les Yvelines.

Ce jour-là, un dimanche après-midi, une fillette de 13 ans, Maeva, montée dans la voiture d'un manège, avait soudainement été projetée et éjectée du manège. Le corps de l'adolescente avait heurté plusieurs obstacles avant de disparaître et de se coincer sous le manège. La fillette était morte sous les regards atterrés de ses proches.
Dans l'accident, une autre adolescente du même âge, avait, elle, été légèrement blessée.

Trois ans après les faits, au terme d'une minutieuse enquête, au cours de laquelle le manège est resté sur place, immobilisé, car il est la principale pièce à conviction, le parquet de Versailles demande au juge d'instruction d'envoyer devant le tribunal correctionnel le maire de Flins, le propriétaire du manège ainsi que le contrôleur technique chargé d'examiner tous les manèges avant leur ouverture au public.


Négligences


*Selon le Parisien, le dossier fait apparaître des négligences dans l'examen du manège avant l'autorisation de mise en service. Le contrôle technique du manège était, semble-t-il, expiré. Le propriétaire n'aurait donc pas dû l'ouvrir au public.
Le contrôleur technique agréé n'aurait pas du donner son autorisation. De même que le maire de la commune, auquel doivent être présentés les documents certifiant l'état de marche en sécurité d'un manège, n'aurait pas dû autoriser l'eploitation du manège à la simple lecture du contrôle technique dont la date de validité était dépassée.

Le juge d'instruction devrait rendre sa décision d'ici la fin de l'année 2017
©France 3 Paris

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information