La Confédération Paysanne manifestait ce mercredi matin 24 septembre à Saint-Germain-en-Laye, au siège d'une multinationale agricole pour dénoncer les accords de libre échange en cours de négociation
Une centaine de manifestants de la Confédération Paysanne manifestent ce mercredi matin 24 septembre, à Saint-Germain-en-Laye, au siège de la multinationale (canadienne) de semences agricoles Cargill pour dénoncer les accords de libre échange CETA et TAFTA en cours de négociation.
L'accord CETA est un accord de libre échange Europe/Canada. L'accord dit TAFTA concerne l'Europe et la zone Etat-Unis. Ces deux accords font actuellement l'objet de négociations assez opaques, quasi secrètes et provoquent interrogations et inquiétudes.
La Confédération qui occupe le siège de Cargill, dénonce, comme beaucoup, le principe de ces accords de libre-échange trop favorables aux multinationales de l'agriculture et de l'agro-alimentaire, qui, pour beaucoup des acteurs du secteur, "livrent les agricultures européennes pieds et poings liés aux multinationales".
La Confédération Paysanne veut obtenir un rendez-vous avec le nouveau secrétaire d'état au commerce extérieur, Matthias Fekl.
De son côté, l'entreprise Cargill dénonce le blocage de son site de Saint-Germain-en-Laye. Dans un communiqué, Cargill indique que "les questions posées par la Confédération Paysanne sont d'ordre politique et qu'il revient aux représentants de l’Union Européen et à leurs partenaires commerciaux d’apporter des réponses à la Confédération Paysanne concernant la négociation des accords de libre-échange entre états et non à une entreprise comme Cargill".