Poissy : des policiers violemment agressés lors d'une intervention

Samedi soir vers 17h30, des policiers ont été pris à partie par une trentaine de jeunes du quartier Beauregard à Poissy dans les Yvelines.

Les policiers appelés au 17 pour dissoudre un attroupement rue de Villiers, sont alors pris à partie par une trentaine de jeunes quand ils arrivent sur les lieux. Ils sont accueillis par des projectiles, des insultes et les fonctionnaires sont alors visés par des projectiles.

« Tuez-les ! Tuez-les ! », hurle l’un des auteurs.

La vidéo a été postée sur les réseaux sociaux par le syndicat indépendant des commissaires de Police (SICP) qui déplore ces faits.

Pour le syndicat, il s'agit clairement d'un "guet-apens".

"C'est devenu un sport national dans ces quartiers. Les jeunes tirent sur nos collègues, que ce soient des projectiles, des tirs de mortiers ou des feux d'artifices. Ils se filment et puis s'en servent comme trophée. Ils diffusent ça sur les réseaux sociaux pour montrer qu'ils sont plus forts et qu'ils arrivent à défier la police. Ils créeent sur surenchère entre les différents quartiers", expliquait Matthieu Vallet, secrétaire adjoint du syndicat de Police SICP chez nos confrères de BFM.

Il n’y a pas eu de blessé. Les forces de l’ordre ont répliqué par un tir de lanceur de balle de défense (LBD) et des moyens lacrymogènes. Des renforts sont arrivés sur place peu après mais les agresseurs avaient déjà disparu. Il n’y a pas eu d’interpellation.

Le maire de la ville de Poissy, Karl Olive, a posté un communiqué de presse où il fait part de sa "colère" et de sa "frustration" après cet acte qu'il qualifie d'"intolérable" mais lance également un appel au calme.

Ce lundi soir vers 20h, Gérald Darmanin s'est rendu sur place. Le ministre de l'Intérieur a voulu affirmer son soutien et celui du gouvernement aux policiers visés par ces actes de malveillance, et plus globalement aux forces de l'ordre. Il a notamment précisé sa volonté de ne pas laisser passer ''le moindre laxisme envers ces quelques-uns qui embêtent une très grande majorité d'entre nous.''

 

Promettant aussi une ''réflexion pour aider les élus dans leurs interventions en vidéosurveillance, en effectif et en matériel.''

Si aucune interpellation n'a eu lieu, une enquête a été ouverte pour outrages et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique.

 

 

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