« Les premières mesures réalisées montrent une forte chute de la teneur en oxygène du milieu, évolution susceptible d'entraîner de la mortalité piscicole » en aval de la station, explique son exploitant, le Siaap (Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne).
En amont, vers Paris, le groupe explique ceci dit que « cet incident n'a aucune conséquence sur l'équilibre du milieu » : « Cette baisse de la teneur en oxygène s'avère moins prononcée à mesure que l'on s'éloigne de la zone critique ».
Des cuves de chlorure ferrique détruites
Face aux conséquences écologiques, le Siaap promet de travailler « activement à des solutions alternatives pour diminuer l'impact de cet événement sur la qualité du milieu naturel ainsi que sur la biodiversité et la vie piscicole » de la Seine.A noter qu’une partie des flux de la station ont déjà été redirigés vers les autres stations d'épurations franciliennes gérées par l’exploitant. L’opération aurait « permis de réduire considérablement les volumes d'eau pouvant potentiellement présenter le risque de fragiliser l'équilibre écologique du milieu naturel ».Il n'y a "pas de toxicité" pour la population après l'incendie de la station d'épuration d'Achères, d’après les autorités. Mais qu'en est-il du milieu aquatique à proximité de l'usine ? ► https://t.co/Q7fF3b0p3g pic.twitter.com/Fm0j50KJq2
— France 3 Paris (@France3Paris) July 5, 2019
L’incendie de mercredi s’est déclaré « au niveau du local de stockage de chlorure ferrique » du bâtiment de « clarifloculation ». Sur place, des cuves de chlorure ferrique ont été détruites au cours de l’incendie.
>> Le reportage de Nicolas Métauer et Loïc Blache. Ils ont rencontré Thierry Laurent, directeur de cabinet du préfet des Yvelines, Claire Grisez Directrice adjointe de la direction régionale et interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie, et Yann Bourdon, Directeur de la station d'épuration Seine Aval.