Journée mondiale de l'eau: à Nantes un simulateur étudie le cycle de l'eau [video]

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Il se trouve au Centre de recherche du bâtiment à Nantes. Aquasim étudie les nouveaux matériaux pour les canalisations, les eaux alternatives et l'étude des risques de légionellose.  

Un outil unique en France 

En cette journée mondiale de l'eau coup de projecteur sur un équipement unique en France. Il se trouve au Centre de recherche du bâtiment à Nantes. Un simulateur pour étudier le cycle de l'eau. 



Reportage Thierry Bercault et Frederic Grunchec 







L'eau du robinet est depuis quelques années sujet de polémique à cause de son prix qui peut varier considérablement d'une commune à l'autre. Ce n'est pas tant l'eau en elle-même qui coûte cher mais son assainissement. Sur la facture d'une famille de 4 personnes, il peut osciller de 70 à plus de 400 euros.  Exemple la commune de Treillières, où l'eau du robinet est l'une des plus chères du département. 



Reportage de Marion Nauman et Luc Prisset



UFC-Que Choisir profite de cette journée pour dénoncer la teneur en plomb de l'eau

La France prend du retard pour éradiquer les canalisations d'eau potable en plomb dans le parc immobilier privé, malgré le risque sanitaire, a averti

vendredi l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. "Si le programme d'éradication sur le réseau public avance bien, notamment du

fait des aides publiques, il n'en va pas de même pour le parc privé", c'est à dire essentiellement à l'intérieur des immeubles, dénonce l'UFC dans un communiqué, qui "en appelle aux pouvoirs publics".



La mise au norme en retard

Une directive européenne impose une division par plus de deux (de 25 microgrammes par litre d'eau à 10 microgrammes) de la teneur maximale

en plomb de l'eau potable d'ici fin 2013, en raison des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé face aux risques pour les femmes enceintes et les jeunes enfants (retards intellectuels, notamment). Or, en raison de l'usage massif du plomb pour les canalisations jusque dans les

années 50 et son interdiction en 1960, il y aurait entre 2 et 3 millions de logements d'immeubles collectifs privés nécessitant des travaux de mises aux normes, soit 10 à 15% des logements en France, selon l'UFC.



Des travaux de rénovation nécessaires

Selon l'association, le coût des travaux de rénovation peut être estimé à environ 1.000 euros par logement. Mais l'UFC déplore que les aides accordées aux particuliers ne soient qu'une "goutte d'eau" par rapport aux fonds débloqués par les agences régionales de l'eau pour éradiquer le plomb des réseaux publics de l'eau. "Comment admettre l'attitude quasi schizophrénique des pouvoirs publics prompts à imposer des normes mais peu enclins à oeuvrer à leur mise en place rapide et sereine dans le parc privé alors qu'il semble exister un réel enjeu sanitaire ?", s'émeut-elle. L'UFC indique avoir saisi l'autorité sanitaire (Anses) pour déterminer les risques d'une consommation d'eau contenant plus de 10 microgrammes de plomb par litre, et demande aussi au gouvernement un audit dans les écoles et les crèches et aux agences de l'eau de mieux financer les aides aux particuliers.



( source AFP )
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