Les jours passent et l'emballement constaté sur les réseaux sociaux se montrerait inversement proportionnel à la réalité des faits, si des chiens ont bien été euthanasiés à la fourrière, les allégations de violence sur les animaux tardent à être démontrées
La SPA a pris ses distances avec la personne qui avait alerté réseaux sociaux et médias, la fondation Brigitte Bardot a fait de même avec la personne qui prétendait la représenter. La semaine dernière, le maire de Luçon, lassé de voir sa ville clouée au pilori par ces dénonciations sans preuves véritables, a demandé à la communauté de commune du "Pays né de la mer", dans laquelle il siège pour la ville de Luçon, une suspension à titre conservatoire de la délégation de service public, attribuée à la société Beaufour, pour la fourrière pour animaux. Le Conseil communautaire ne l'a pas suivi.
Du côté de la justice, le procureur de la République de La Roche-sur-Yon indique poursuivre ses investigations, "mais encore une fois, les premiers éléments ne montrent rien qui permette d’accuser le gérant de quoi que ce soit". Le procureur rappelle que "les services vétérinaires considèrent que la photo qui circule sur les réseaux sociaux n’a rien d’étonnant pour des chiens décédés depuis plusieurs jours". Ces réseaux sociaux sur lesquels circulent des accusations sans preuves, voir même propos irrespectueux pour la justice, le procureur s'en agace. Il confirme que des auditions sont envisagées "notamment pour des personnes qui se sont livrées à des menaces de mort à l’encontre du gérant".
Voir le reportage de nos confrères du journal régional de France 3 Pays de la Loire le 24 septembre
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