FC Nantes : vive la crise !

Après les mots bombardés par Kita et Der Zak après le nul à la Beaujoire face à Ajaccio, la lanterne rouge du classement, les rangs sont resserrés. La maison jaune est contrainte à la réaction collective. "On est tous fautifs" martèle Waldemar Kita dans Presse Océan ce lundi.

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Des mots, toujours des mots..

La fin de saison vire au calvaire pour les Canaris, le coup de grâce c'était samedi en laissant filer deux points face à la voiture balais du championnat, Ajaccio 2-2.

Der Zakarian trouve comme toujours la formule la plus synthétique pour résumer la situation "Quand on prend des buts d'une telle naïveté on ne peut pas gagner des matches, c'est sûr. C'est inadmissible."
Gakpé acquiesce "on a la tête au sol, il va falloir vite la relever." Le coup de grâce viendra de Waldemar Kita, "ils n'ont rien dans la cervelle". 
Depuis samedi, la colère est retombée, le décrassage à huis-clos aura sans doute permis de remettre la situation en perspective. Ce lundi matin, Waldemar Kita dans les colonnes de Presse Océan joue la partition de l'autocritique.

"Tous fautifs"

Il est important de ne pas rejeter la faute sur qui que ce soit. On est tous fautifs"


Le propriétaire du FC Nantes n'a sans doute pas d'autre choix que de joueur aujourd'hui l'apaisement. L'interdiction de recrutement suite à l'affaire Ismaël Bangoura pendant un an l'oblige à ne pas jouer au rouleau compresseur en trouvant un coupable pour sanctionner l'absence de résultat. Plus tôt dans l'interview, avec humour et ironie - mais derrière l'ironie se cache toujours une part de vérité- Kita s'interroge " Je ne suis pas sûr qu'on puisse recruter un entraîneur. On m'a dit que non."

Le FC Nantes, comme dans les vieux couples, n'a pas d'autre solution que de ressouder les morceaux. Obligés de vivre ensemble pour atteindre l'objectif, se maintenir dans l'élite du football français. Le match face à Ajaccio doit servir de thérapie. Tous doivent savoir enterrer leurs égo(s), au risque de se retrouver broyés face à Lille ou Montpellier. 
Ils ont moins d'une semaine pour réapprendre à nous surprendre.


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