Le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) "a prononcé la liquidation de MoryGlobal", qui emploie 2.150 salariés en France, "avec poursuite d'activité jusqu'au 30 avril 2015", a-t-il annoncé mardi.
L'administrateur judiciaire a été chargé de "mener à bien les consultations avec les organisations syndicales" et de "procéder aux licenciements des salariés" de l'entreprise, fondée en 2014 sur les cendres de Mory Ducros, ancien numéro deux français de la messagerie, a précisé le tribunal.
Le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a décidé, à l'issue d'une audience tenue à huis-clos, de mettre fin à la lente agonie de l'ancien numéro deux français de la messagerie, qu'il avait placé en redressement le 10 février avec une période d'observation de six mois.
"C'est un jour noir", a commenté le président du tribunal, qui a prononcé la liquidation de l'entreprise, tout en autorisant la poursuite de l'activité pendant un mois, le temps de "mener à bien les consultations avec les organisations syndicales" et de "procéder aux licenciements des salariés" de l'entreprise.
Licenciés pour motifs économiques, les employés recevront leurs lettres de licenciement "fin avril", estime Thomas Hollande, avocat du comité d'entreprise et fils du président de la République.
Ce matin matin, les salariés de MoryGlobal de Rennes, Nantes, Lorient et Angers ont effectué dans la matinée une "opération escargot" sur le périphérique de Nantes, à bord d'une trentaine de camions.