Les investigations "n'ont pu établir les circonstances dans lesquelles les blessures ont été causées", explique Brigitte Lamy, procureure de la République à Nantes,
qui parle "d'infractions non caractérisées".
Les plaintes déposées par des manifestants, dont trois ont perdu l'usage d'un oeil, le 22 février 2014 à Nantes lors d'une manifestation contre
le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ont été classées sans suite, a-t-on appris vendredi auprès du parquet à Nantes.
Une enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) avait été ouverte après ces six plaintes, dont celles de trois jeunes qui avaient perdu un oeil après avoir été blessés par des projectiles provenant selon eux de tirs de lanceurs de balles souples de type Flashball ou LBD40.
Les investigations "n'ont pu établir les circonstances dans lesquelles les blessures
ont été causées", a dit à l'AFP Brigitte Lamy, procureure de la République à Nantes,
qui parle "d'infractions non caractérisées".
Les plaintes avaient été déposées contre X à l'issue de la manifestation qui avait rassemblé entre 20.000 et 60.000 personnes, selon la police et les manifestants, pour réclamer l'abandon du projet de transfert de l'aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes.
De violents affrontements avaient éclaté entre plusieurs centaines d'éléments radicaux et les forces de l'ordre qui interdisaient l'accès au centre-ville.
Les urgences du CHU de Nantes avaient recensé "27 gendarmes et policiers, et 40 manifestants blessés". Le service médical des forces de l'ordre
avait secouru "130 personnes" plus légèrement blessées.