Chemillé-Melay : un résident de la maison de retraite étrangle un patient

Un patient de 55 ans hospitalisé  au sein de l'Unité d'hébergement renforcé de l'hôpital de Chemillé a étranglé un résident de 85 ans. L'unité accueille des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée ayant des troubles du comportement sévères.

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Un résident de l'unité d'hébergement renforcé de l'hôpital de Chemillé (Maine-et-Loire), âgé de 85 ans, est mort samedi soir après avoir été étranglé par un autre patient de cet établissement réservé à des personnes souffrant de troubles du comportement sévères.
"Il est compliqué pour le moment de donner des précisions sur les circonstances et le mobile car l'auteur n'a pas pu être entendu. Mais je vous
confirme que la victime a été étranglée
", explique François Touron, procureur de la République adjoint à Angers.
 Âgé de 55 ans, l'auteur des faits a été hospitalisé d'office en service psychiatrique à Cholet après avoir été entendu par la gendarmerie, a précisé
François Touron. "Mais son témoignage prête à caution et son irresponsabilité au sens pénal pourrait être engagée", a souligné le magistrat.


Dans un communiqué, la direction du centre hospitalier intercommunal (CHI) de Chemillé explique qu'  "une enquête administrative a été diligentée
par la direction du centre hospitalier en vue d'analyser les circonstances de l'événement"
.
"Très affectés par cet événement tragique", la direction et le personnel présentent "leur sincères condoléances à la famille de la victime et leur soutien à la famille du résident mis en cause". L'établissement salue également "le professionnalisme et le courage des agents de l'hôpital au regard du caractère exceptionnel de l'événement", conclut le communiqué.

L'unité d'hébergement renforcé (UHR) du centre hospitalier intercommunal Lys Hyrôme (baptisé du nom de deux rivières), basée à Chemillé, dispose de 14 lits. Elle accueille des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée ayant des troubles du comportement.

Avec AFP.

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