Loire-atlantique : les oiseaux ont du plomb dans l'aile

Une récente étude du Muséum d'histoire naturelle et du CNRS décrit un déclin alarmant depuis 15 ans des populations d'oiseaux d'espèces dites ordinaires. Un constat partagé par les responsables de la LPO de Loire-Atlantique.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Alain Neau est un passionné. Depuis 30 ans il compte les oiseaux dans son jardin pour la LPO et ne s'en lasse pas. Régulièrement il s'installe en face des mangeoires en face des mangeoires. Il est donc aux premières loges pour constater la disparition des espèces communes : "le moineau domestique disparaît. J'en avais une bonne douzaine sous mes fenêtres il y a 15 ans, aujourd'hui plus rien", constate Alain. 

Moineaux, rouge gorges, chardonnerets élégants, alouettes des champs, mésanges charbonniére, tous ces volatile sont en fort déclin sur le territoire. 30 % de moins en 15 ans, selon les observateurs. Pour tenter d'enrayer cette hécatombe, Alain Neau les nourrit avec des graines de tournesol :"le tourne sol est une graine qui est très riche, oléagineuse donc qui a un pouvoir calorifique intéressant pour les oiseaux."explique-t'il

Dans son jardin, pas de pesticide mais des arbres variés, des plantes et des essences de toutes sortes et même une marre pour abreuver ses petits protégés :"je broie, je paille et tout cela favorise la micro faune et ainsi de suite on remonte la chaîne", conclut Alain.
 
 La bio-diversité, c'est ce qui manque le plus aux oiseaux aujourd'hui. La faute à une agriculture intensive, à la disparition des haies bocageres et des zones humides. Pour préserver les espèces "c'est tout un système économique qu'il faudrait repenser", estiment les observateurs.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information