Le jeune garçon, âgé de 14 ans, a été interpellé le 16 octobre dernier. Il lui est reproché d'avoir diffusé des appels à la violence lors de manifestations de "Gilets jaunes" sur les réseaux sociaux.
Des messages, des photos, appelant à la violence contre les représentants des forces de l'ordre, diffusées sur un profil facebook. C'est pour ces faits que ce mineur a été interpellé à son domicile, le 16 octobre dernier.
Un mineur bien connu des services de police
L'adolescent était connu des services de police pour plusieurs interpellations:"La première, en juin 2018 suite aux émeutes dans la cité du Breil à Nantes pour des violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et destruction par incendie, en mars 2018. Il avait mis le feu au 17e étage d'une tour à Malakoff. La deuxième, sur une manifestation de Gilets jaunes le 16 février 2019, la dernière, le 22 juin 2019, alors qu'il avait une interdiction de manifester", indiquent les enquêteurs.
Le jeune homme a reconnu avoir posté des messages de "provocation à un attroupement armé sur internet". Interrogé, il a tenu à minimiser la portée de ses messages.
Placé sous scellé, le portable du mineur a prouvé sa présence sur chaque manifestation. Descolarisé, il fait l'objet d'une Convocation par officier de police judiciaire, le 21 janvier prochain en vue d'une mise en examen "pour apologie de crime et provocation à une attroupement armé".
Un second individu qui publiait sur le compte du mineur interpellé, a été arrêté le 17 octobre au sein de son établissement scolaire à Saint-Sébastien-sur-Loire.
"Provocation par diffusion de messages"
Âgé de 19 ans, originaire du Maine-et-Loire, il a été placé en garde à vue pour les faits "de provocation par diffusion de messages électroniques et de photographies appelant à commettre des délits et organiser des attroupements armés "Il a reconnu l'ensemble de ses publications (cocktails, molotov, black bloc équipé de fronde) et avoir participé aux manifestations depuis l'acte 14 des Gilets Jaunes. Il est convoqué le 10 décembre prochain en vue d'une composition pénale.