Des balcons transformés en jardins potager, des serres au sommet des immeubles, les urbains veulent du vert et les architectes suivent le mouvement.
Il n’y a pas qu’à New York que l’agriculture urbaine a pris ses quartiers. A Nantes également, les initiatives fleurissent et les urbains redécouvrent le plaisir de planter, soigner et récolter des aromates ou des légumes de saison.
Elise a commencé son potager urbain en commandant sur le net des semences. Si son balcon est minuscule, les bacs remplis d’aromates et de plants de légumes ont su trouver leur place.
Je fais des apéros avec mes tomates cerises, des tisanes avec mon thym … c'est une façon de vivre.
Un jardin potager sur les toits
Et ça pousse aussi en hauteur : sur les toits d’un immeuble de dix étages, le promoteur a ainsi construit une serre collective, où les habitants aiment à se retrouver et mettre les mains dans la terre.Avec l’aide de spécialistes de l’apiculture, du jardinage ou de la spiruline, un collectif propose aux citoyens des ateliers d’agriculture urbaine sous toutes ses formes. Les habitants ont ainsi découvert l’aquaponie, un mode de culture peu connu, qui utilise la symbiose naturelle entre les poissons et les végétaux en recréant un mini éco-système.On se rencontre, on se fait des amis dans l’immeuble.
Le champ des expérimentations est donc immense même si l'on est encore loin de l’autonomie alimentaire.On va recycler les déchets des poissons qui deviennent des nutriments pour les plantes.