Une vingtaine de militants en faveur du rattachement de la loire-Atantique à la Bretagne se sont donné rendez-vous ce jeudi matin devant les grilles du Conseil départemental. Objectif : récupérer les 100 000 signatures déposées à l'autome dernier réclamant la réunification.
Les militants de Bretagne Réunie ont fait le déplacement ce jeudi matin au Conseil départemental de Loire-Atlantique afin de récupérer les 100 000 signatures citoyennes qu'ils avaient déposées le 29 Novembre dernier "pour consultation et contrôle".
Ils veulent les emmener à Paris au sommet de l'état "pour motiver le gouvernement à prendre connaissance de cette pétiiton pour répondre à la demande des citoyens, c'est à dire imposer une consultation populaire en Loire-Atlantique sur cette question", explique Paul Loret, président de Bretagne Réunie.
"Si tel était le cas, persuadé que nous sommes, que Philippe Grosvalet ne souhaite pas qu' Emmanuel Macron ou Édouard Philippe prenne en considération une demande démocratique légitime qui ne lui plait pas, (malgré sa fausse demande du 17 Décembre 2019), Bretagne Réunie réagira virulemment a cette nouvelle confiscation de la Démocratie", poursuit Bretagne Réunie.
Les militants de Bretagne Réunie ont effectivement trouvé porte close ce jeudi matin. Qu'importe, ils ont un double des signatures qu'ils porteront eux-même à Paris, à vélo. Ils ont prévu un périple de 11 jours au départ de saint-Nazaire, à partir du 12 juin. Direction l'Elysée ou Matignon.
Il aura fallu deux ans et demi à Bretagne Réunie pour recueillir ces 100 000 signatures manuscrites auprès d’habitants de Loire-Atlantique qui ont donné leurs noms, prénoms et date de naissance.
100 000 signatures qui devaient servir à déclencher le "droit d’option", un dispositif légal qui donne la possibilité à un département de demander à sortir d’une région pour en intégrer une autre.
Mais les conseillers départementaux de Loire-Atlantique ont dit non au rattachement à la Bretagne le 17 décembre dernier par 30 voix contre, 13 pour et 15 abstentions.