Le ministre de la transition écologique et solidaire a répondu à une question d'un auditeur de France Inter sur le projet de transfert de l'aéroport.
Le rapport de la mission de médiation est attendue pour le 13 décembre, dès le retour du premier ministre Édouard Philippe d'un déplacement en Nouvelle-Calédonie. Mais sur le projet de Notre-Dame-des-Landes, les propos d'un responsable politique sont scrutés avec beaucoup d'attention.
C'est le cas de ceux de Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique et solidaire, invité ce matin de la matinale de France Inter. S'il n'est pas partie prenante de la décision sur le transfert de l'aéroport (Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont le dernier droit de regard sur le dossier), l'importance politique prise par l'ancien militant écologiste dans le gouvernement rend chacune de ses interventions sensibles.
"Il y a deux projets. Le projet de Notre-Dame-des-Landes et le projet de réaménagement de Nantes Atlantique, c'est probablement ce que la médiation va faire valoir", a expliqué Nicolas Hulot en réponse à Jérôme, un auditeur de Nantes. "Il n'y a aucun projet qui soit parfait. Je n'ignore pas que l'actuel projet et son extension au niveau des nuisances sonores n'est pas sans effet (...) Cela va être l'objet, les conclusions de cette médiation dont je n'ai pas encore pris connaissance, si l'on peut améliorer un projet ou l'autre."
Matinale de France Inter, le 1er décembre :
Une décision en décembre
"J'ai cru au début de votre réponse que la médiation allait proposer plutôt le réaménagement de l'aéroport de Nantes", a réagit le chroniqueur politique de France Inter, Thomas Legrand, ce que le ministre a aussitôt démenti, ainsi que de faire dépendre son maintien dans le gouvernement à la décision prise sur Notre-Dame-des-Landes avant la fin de l'année.
"Pas du tout. Imaginez que j'agite cette menace là, ce serait une intrusion, je pense insupportable, dans la décision du gouvernement", a-t-il déclaré.