Le 21 février, une concertation collective débutera autour du projet de YelloPark, nouveau stade à Nantes. L'association des "amoureux du FC Nantes" anticipe son démarrage en dénonçant "cinq contre-vérités régulièrement répétées par les élus".
La bataille fait toujours rage entre le FC Nantes, les élus et A la nantaise, "association des amoureux du FC Nantes". Le 21 février, une concertation collective doit être lancée autour du projet de YelloPark, nouveau stade censé remplacer la Beaujoire. Elle prendra fin le 19 avril.
Mercredi 14 février, l'association a publié une liste de "cinq contre-vérités", selon elle régulièrement répétées par les élus nantais et la présidence du club.
La première : "le stade de la Beaujoire ne répond plus aux normes UEFA", prononcé par Waldemar Kita, président du FC Nantes, en septembre dernier à l'occasion de la conférence de lancement du projet. "Faux", répond l'association. "Les porteurs de projet ont admis que le stade "répond parfaitement aux normes UEFA" grâce aux mutliples rénovations."YelloPark : un projet fondé sur des mensonges
— A la nantaise (@a_la_nantaise) 14 février 2018
Un débat sur l'utilité d'un nouveau stade à Nantes est parfaitement légitime. Toutefois, le projet qui nous est présenté depuis 150 jours repose sur une série de contre-vérités particulièrement troublantes.
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A la nantaise s'oppose également à l'estimation des 100 millions d'euros nécessaire à la rénovation de la Beaujoire avancée par le club. Elle considère ce chiffre dépassé "et complètement périmé aujourd'hui puisque de nombreuses rénovations ont été effectuées ces dernières années", avançant que l'estimation date "de 2009".
Troisième annonce démentie par l'association de supporters : "Nantes a besoin d'un nouveau stade pour accueillir les JO 2024", également prononcée par Waldemar Kita. Selon A la nantaise, le stade serait déjà retenu pour l'événement et serait décrit comme "particulièrement fonctionnel" par les organisateurs des Jeux Olympiques.
En décembre dernier, Pascal Bolo, en charge du sport de haut niveau pour la métropole, avait annoncé dans les colonnes de Presse Océan qu''il n'y avait aucune alternative possible à YelloPark. Une nouvelle contre-verité pour l'association, pour qui "il a été démontré qu'une nouvelle modernisation de cette enceinte pourrait être réalisée sans coût excessif".
"Des faits et non plus des mensonges"
Luc Delatour, en charge du projet de YelloPark, avait également avancé dans Ouest-France le 30 janvier 2018, que la "durée de vie moyenne d'un stade est de 40 ans". Prenant exemple de Lyon, Lille, Nice et Bordeaux, A la nantaise souligne que la moyenne d'âge des quatre stades de ces équipes de Ligue 1 était de 78 ans lors de leurs remplacements.
L'association conclut par une demande auprès des porteurs de projets : qu'ils "basent leur argumentation sur des faits et non plus sur des mensonges". La concertation collective ne s'annonce pas des plus apaisées...