Âgée de 94 ans, Gisèle Giraudeau était entrée dans la résistance à l'occupation nazi en 1943, à Nantes. Membre de l'association les Relais de la mémoire, elle intervenait fréquemment dans des lycées et collèges pour témoigner.
"De tant d'horreurs mon coeur devint immense". En 2014, c'est sous ce titre qu'une pièce de théâtre racontait l'histoire de Gisèle Giraudeau, résistante nantaise déportée dans les camps de travail de Ravensbrück en Allemagne et Zwodau en République tchèque dès mai 1944.Entrée dans la résistance à Nantes dès 1943, elle est arrêtée sur dénonciation par la Gestapo, torturée puis envoyée dans la prison La Fayette.
Libérée en mai 1945, elle revient ensuite vivre à Nantes. Mère de trois enfants, elle reçoit en 1997 la légion d'honneur pour son rôle dans la résistance. Depuis, membre de l'association les Relais de la Mémoire, elle est intervenue de nombreuses fois auprès d'élèves pour apporter son témoignage.
Nous l'avions rencontrée à l'occasion de la journée de résistance, au mois de mai 2017, avec d'autres résistants nantais :