Ils s'approchent trop près des routes ou des maisons. Les sangliers, de plus en plus nombreux, causent des accidents et des dégâts.
Seule solution pour les préfectures : autoriser les chasseurs à prélever des animaux pendant quelques semaines supplémentaires, jusqu'à la fin du mois de mars.
Les hommes se sont levés tôt et en masse : 38 tireurs et 8 traqueurs pour chasser le cochon comme ils disent.
Dans un département comme la Loire-Atlantique le passage des sangliers sur les terres agricoles représente 500 000 euros de dégâts à l'année.
En riposte, les chasseurs sont autorisés à mener régulièrement des battues comme ici dans la commune de Prinquiau. Ce secteur est particulièrement dangereux car situé au bord de la 4 voies Nantes-Saint-Nazaire.
"En face du marais, il y a beaucoup de sangliers qui se font buter par les voitures. Tant qu'il n'y a pas de mort, ça peut aller, mais ça pourrait être beaucoup plus grave", explique Bernard Bioret, l'un des chasseurs.
Inspection méthodique des taillis et petits bois, travail acharné des chiens, mise en ligne des tireurs, l'étau se resserre au fil des heures, et 4 sangliers finissent par sortir. 3 jeunes adultes d'une vingtaine de kilos seront abattus.
Mission accomplie selon les chasseurs et les agriculteurs.
"L'association est bénévole, tous les gens qui viennent sont bénévoles. Cela représente près de 20 000 heures de bénévolat pour notre société de chasse, sur environ 20 battues", précise Patrick Corbé, le président de l'association communale de chasse. Les chasseurs à Prinquiau n'en ont pas fini avec les sangliers au vu de la surpopulation de l'espèce, les battues sont prolongées jusqu'à la fin mars cette année.