Agression dans un lycée angevin : Bruno Retailleau préconise une "sanction exemplaire"

Trois jours après l'agression du proviseur et du CPE du lycée Henri-Dunant à Angers, le président de la région Bruno Retailleau a souhaité réagir et condamner cet acte. Il préconise "des sanctions fermes et dissuasives à l’encontre des délinquants" pour préserver les lycées de la violence.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une "agression intolérable", "violente et traumatisante". C'est ainsi que Bruno Retailleau qualifie les coups portés le 3 janvier sur le proviseur et le conseiller principal d'éducation du lycée Henri Dunant à Angers. Dans un communiqué publié le 6 janvier, le président du conseil régional exprime son"soutien à l'ensemble des personnels éducatifs, d'encadrement et techniques légitimement choqués par la violence de cet acte".

L'élu préconise de lourdes sanctions pour le fautif, afin que les lycées restent des lieux "préservés de la violence". Il annonce avoir écrit au procureur de la République d'Angers, "afin d’associer, dit-il, la Région en appui de la plainte déposée par le proviseur et le CPE de ce lycée, en demandant qu’une sanction exemplaire soit décidée à l’encontre de leur agresseur". Isabelle Leroy, vice-présidente du conseil régional, se rendra prochainement dans l'établissement, qui a suspendu les cours toute la semaine.

Mardi 3 janvier, un élève de 18 ans en classe de 1ere avait frappé le conseiller principal du lycée. Une dispute aurait éclaté entre les deux hommes, car l'élève ne s'était pas présenté au conseil de discipline auquel il était convoqué. Le proviseur du lycée est intervenu et a reçu deux gifles, selon le Courrier de l'Ouest. Le garçon aurait cinq mentions sur son casier judiciaire, dont quatre pour violences.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information