Trois jours après l'agression du proviseur et du CPE du lycée Henri-Dunant à Angers, le président de la région Bruno Retailleau a souhaité réagir et condamner cet acte. Il préconise "des sanctions fermes et dissuasives à l’encontre des délinquants" pour préserver les lycées de la violence.
Une "agression intolérable", "violente et traumatisante". C'est ainsi que Bruno Retailleau qualifie les coups portés le 3 janvier sur le proviseur et le conseiller principal d'éducation du lycée Henri Dunant à Angers. Dans un communiqué publié le 6 janvier, le président du conseil régional exprime son"soutien à l'ensemble des personnels éducatifs, d'encadrement et techniques légitimement choqués par la violence de cet acte".
L'élu préconise de lourdes sanctions pour le fautif, afin que les lycées restent des lieux "préservés de la violence". Il annonce avoir écrit au procureur de la République d'Angers, "afin d’associer, dit-il, la Région en appui de la plainte déposée par le proviseur et le CPE de ce lycée, en demandant qu’une sanction exemplaire soit décidée à l’encontre de leur agresseur". Isabelle Leroy, vice-présidente du conseil régional, se rendra prochainement dans l'établissement, qui a suspendu les cours toute la semaine.