Le maire de Cholet a annoncé lors du conseil d’agglomération, ce 17 janvier, qu’il exerçait dorénavant son droit de retrait. Cette décision fait suite à sa garde à vue dans l’enquête sur les indemnités des élus.
Probable conséquence de sa garde à vue de 36h, les 11 et 12 janvier dernier, le maire de Cholet Gilles Bourdouleix a annoncé lors du conseil d'agglomération, ce 17 janvier, "exercer [son] droit de retrait, face à l’insécurité juridique à laquelle nous sommes soumis en tant qu’élus", relatent nos confrères de Ouest-France.
De fait, il ne participera à aucun vote ni délibérations du conseil municipal ou du conseil d’agglomération, dont il est président.
"Je n’apposerai plus ma signature sur quelque document que ce soit. Je ne serai présent à aucune réunion ou manifestation avec un représentant de l’État", a-t-il précisé.
Le 11 janvier, le maire avait été placé en garde à vue à Angers dans le cadre d’une enquête pour détournement de fonds publics et concussion, suite à un signalement de l'association Anticor.
L'association avait rédigé une plainte pour dénoncer le calcul des indemnités des élus de la ville de Cholet et le dépassement de l'enveloppe maximale, un trop-perçu évalué à plus de 900 000 euros.