Nicole Klein accuse François de Rugy : "il a voulu sauver sa tête en offrant la mienne"

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Écrit par CD avec AFP

L'heure des réglements de compte a sonné. Dans un entretien, accordé à nos confrères de Ouest-France, Nicole Klein, limogée de son poste de directrice de cabinet par Francois de Rugy accuse le ministre de la Transition écologique de l'avoir sacrifiée pour "sauver sa tête".

Nicole Klein, ex-préfète des Pays de la Loire, limogée de ses fonctions de directrice de cabinet par le ministre de la Transition écologique François de Rugy, ni va pas par quatre chemins.



Ce vendredi elle régle ses comptes et accuse le ministre de la Transition écologique d'avoir "voulu sauver sa tête en offrant la mienne", dans un entretien à Ouest-France.

  

"Dès jeudi matin, avant même le décret mettant fin à mes fonctions, son chef de cabinet et son conseiller communication m'ont retirée de tous les moyens de liaison du cabinet, dont la messagerie Telegram. J'ai quitté les lieux jeudi à 15h30 sans un mot de plus avec le ministre."



Nicole Klein a été limogée après des informations de Mediapart concernant un logement HLM à Paris conservé de 2006 à 2018 alors qu'elle n'habitait plus la capitale.

    

Interrogée sur la personnalité du ministre, soupçonné de dépenses fastueuses, l'ex préfète déclare : "La manière dont il m'a congédiée suffit pour répondre à votre question et je ne souhaite pas en dire davantage pour ne pas l'accabler, comme lui l'a fait, et continue de le faire à mon égard". 

    


Sur un dîner avec des "lobbyistes" du monde de l'énergie, organisé en mars par François de Rugy et révélé par Ouest-France, Nicole Klein Klein confirme "avoir été elle-même conviée par le secrétaire général" à un dîner le 20 mars, avec Marc Teyssier d'Orfeuil, lobbyiste des véhicules écolo, avant d'être écartée de ce dîner par François de Rugy".

  

 "Comme vous l'avez écrit, il ne souhaitait pas que ce rendez-vous figure sur l'agenda public",
précise-t-elle.

  

 
Après son départ, Mme Klein dit avoir reçu le soutien de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, qui "m'a appelée pour dire qu'elle était désolée de la manière dont François de Rugy m'avait virée".



 Et d'ajouter, en guise de conclusion :" au téléphone Nicolas Hulot m'a  dit qu'il était désolé de ce qui m'arrive, en renouvelant l'admiration et la reconnaissance qu'il avait eu à travailler avec moi au moment de l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes".

 

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