Le trafic SNCF n'est revenu à la normale que ce lundi à midi après avoir subi d'importantes perturbations dimanche dans l'ouest de la France liées à la collision d'un TGV avec un tracteur tombé sur une voie entre Rennes et Laval, a indiqué un porte-parole de la SNCF.
Les TGV sont détournés par Nantes depuis dimanche et encore ce matin annonce la SNCF qui parle de difficultés "plus importantes que prévues."
"C'est techniquement beaucoup plus compliqué qu'on ne le pensait" a expliqué Philippe Mouly, directeur du TGV Atlantique sur France Info : "L e TGV qui a heurté le tracteur dimanche soir est toujours sur place, il y a plein de morceaux du tracteurs qui sont passés dessous. Il faut soulever le TGV, le reposer, remettre le rail en place".
Le choc a été extrêmement violent. On a échappé à une catastrophe",
souligne M. Pronost le porte-parole de la SNCF, rappelant que deux personnes avaient été légèrement blessées, le conducteur du TGV et une passagère. Au total, "6.000 personnes ont connu des retards importants" à la suite de cette collision, dont 3.500 en gare Montparnasse.
Une des deux voies affectées a été "nettoyée" et l'autre, endommagée sur une centaine de mètres, "sera réparée dans la nuit", selon lui. Le trafic s'effectue ainsi sur une seule voie sans poser de problème particulier dans la mesure où en période de vacances, il est "moins important qu'en temps normal", souligne M. Pronost.
La SNCF va porter plainte contre la personne qui a mis le tracteur sur la voie car l'incident coûte "particulièrement cher" et mobilise "beaucoup d'agents" a également déclaré M. Pronost.
Une dizaine de TGV ont été affectés par ces perturbations dimanche, certains ayant eu jusqu'à 6 heures de retard. Lundi matin, le TGV Quimper-Paris de 05H32 a pris 1h30 de retard et a dû être détourné par Nantes, en raison du nettoyage de la voie concernée et encombrée de débris, explique le porte-parole.