La préfecture de Vendée a pris dès mercredi un arrêté interdisant l'accès au littoral. Le préfet de Loire-Atlantique lui emboite le pas ce jeudi 19 mars.
La mesure pourra sembler drastique à certains, la préfecture de Vendée a cependant décidé d'interdire de manière stricte l'accès au littoral, "dans un contexte de forte augmentation de la population présente sur le littoral vendéen et compte tenu du risque croissant de fréquentation des plages et des espaces côtiers, incompatible avec les mesures visant à ralentir la progression de l’épidémie".
Sont donc interdits d'accès :
- l'accès aux plages, chemins, sentiers, espaces dunaires, forêts et parcs situés sur le littoral
- la fréquentation piétonne, cycliste et à tous véhicules non-motorisés, de l’ensemble des espaces publics artificialisés du littoral : les ports, les quais, les jetées, les esplanades, les remblais et les fronts de mer, quelle que soit leur configuration, pour toute la population.
Dans le département, les municipalités de La Baule-Escoublac et Pornichet avaient dégainé les premières.Plus d'une centaine d’opérations ont été menées depuis mardi sur l’ensemble du département de Vendée par la Gendarmerie et la Police nationales.
" Le dispositif mis en place repose sur des points de contrôles fixes comme mobiles, sur tous les axes principaux et secondaires du département. Ces contrôles ont été renforcés, dès mercredi, avec le renfort de gendarmes mobiles", précise la préfecture de Vendée.
91 personnes ont été verbalisées pour non respect des règles de confinement. Pour rappel : la violation des règles de confinement est désormais punie d’une amende forfaitaire de 135 € pouvant être majorée à 375 €.
Les activités maritimes et littorales de plaisance, de loisirs nautiques et aquatiques sont également interdites.Tout exercice de la chasse, de la pêche en eau douce ou de loisirs est aussi interdit sur l’ensemble des deux départements de Vendée et Loire-Atlantique.
En conclusion, "le préfet de la Vendée en appelle à la responsabilité de tous. Chaque jour, chaque heure compte pour sauver des vies".