En proie à des réparations depuis plusieurs jours, le skippeur a été contraint d'arrêter son deuxième Vendée Globe. Il avait un problème de fixation d’étai de J2 sur voile-d’avant.
Ils ne sont plus que trente-quatre concurrents.
Ce dimanche 12 janvier, Éric Bellion a effectivement mis fin à son aventure. "Je suis tellement déçu après tous ces efforts, j’avais pour objectif de me battre, de donner le maximum pour remonter au classement.", déplore-t-il, le cœur lourd dans une vidéo.
Le skippeur, qui était en lice pour son second Vendée Globe, a été contraint à l'abandon à la suite d'un problème de fixation d'étai de J2 sur sa voile-d'avant.
La voile d'avant peut être naviguée dans une multitude de configurations et sur différents parcours. Elle est donc considérée comme presque indispensable.
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Une première réparation qui n'a pas tenu
L'incident est survenu dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 janvier. Il naviguait en direction du cap Horn, dans des conditions qui étaient particulièrement houleuses et l’axe qui tenait son étai de J2 s’était détaché.
Éric Bellion avait réussi à sécuriser son bateau et à entamer des réparations. Mais, samedi 11 janvier, il a annoncé qu'elles n'avaient pas tenu. Et comme les conditions s'aggravaient, avec 40 nœuds de vent établis et des rafales à 50 nœuds annoncés, il a décidé de s’abriter à l’est des îles Falkland.
Ce dimanche, il a posé pied à terre, obligé de renoncer : "Prendre la décision de s’arrêter a été horrible. Mon instinct me disait que je fonçais tout droit dans un piège, j’ai eu très peur de perdre mon bateau", a-t-il déclaré.
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Il ajoute : "J’avais pour objectif de me battre. C’est comme ça que ça devait s’écrire. Deux personnes de mon équipe arrivent avec la fameuse pièce dès lundi pour qu’on répare le plus vite possible et que je puisse repartir sereinement en solitaire."
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