Aux Sables d'Olonne, des milliers d'étourneaux ont pris pour dortoirs certains arbres du centre ville (Place Pierre Sémard, Cours Dupont, Rue Nicot, Jardin Odette Roux, Musée, Villa Chailley).
L'effarouchement, une opération très encadrée
Pour stopper les désagréments engendrés par ces nuées de volatiles, un protocole a été mis au point en concertation avec l'Institut National de Recherche Agronome et la Fédération départementale du Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles. En la matière, on ne rigole pas. Chasser les intrus c'est du sérieux.Par-dessus les toits, j’aperçois une nuée d’étourneaux vibrant dans le ciel, en ce soir d’automne. Petites créatures fragiles en apparence, et cependant si fortes dans la transhumance. J’y vois une belle leçon de courage, de persévérance et de solidarité pour les âmes vagabondes. pic.twitter.com/TO2x8xfxt6
— Daniel GuillonLegeay (@DGuillonLegeay) November 7, 2019
Intervention programmée jusqu'au 15 novembre
Les interventions devaient commencer mardi soir, après le coucher du soleil, lorsque les oiseaux sont confortablement installés, prêts à fermer le bec. "Il ne s'agit pas de les chasser mais de les perturber pendant une petite heure, de 18h30 à 19h30".Rebelote le mercredi 13 au matin avant le lever du jour pour "les réveiller et les obliger à quitter les lieux à partir de 7h30", précisait la municipalité.
Mais mardi soir, point d'étourneaux. Les responsables de cette campagne d'effarouchement se sont étonnés de leur absence soudaine. Le froid prématuré, les coups de vents répétés et les fortes pluies ont-ils poussé les étourneaux à partir ?
Les volatiles ne boudent pas pour autant la Vendée puisqu'ils sont installés à La Roche-sur-Yon. Une campagne d'effarouchement a débuté mardi soir, avec réveil des étourneaux tôt ce matin.