Joint par téléphone, le président du Conseil départemental de Charente-Maritime (Les Républicains) a fait part de sa révolte et de sa compassion. Il appelle la classe politique à l'unité.
Au lendemain des attentats sanglants qui ont frappé la capitale, Dominique Bussereau (LR) a fait part de son souhait "que les pouvoirs publics et les hommes politiques, au delà de leur différence, fassent front".
Joint par téléphone, il a reconnu que le maintien de la prochaine conférence sur le climat, dont l'ouverture est prévue le 30 novembre à Paris, "est un vrai questionnement sécuritaire pour le gouvernement".
Quant à un éventuel report des prochaines élections régionales, Dominique Bussereau affirme "qu'il ne faut jamais empêcher les élections dans un pays parce qu'elles sont l'expression même de la démocratie". Il souhaite en revanche que les "propos de campagne prennent une autre tournure".
Écoutez ici l'intégralité son interview.
Dès hier soir, le dépité et président du conseil départemental Dominique Bussereau avait réagi sur son compte Twitter.
#13Novembre Horreur.Compassion.Intervention émue du Chef de l'Etat et solidarité totale indispensable de tous les responsables républicains
— Dominique Bussereau (@Dbussereau) 13 Novembre 2015