Le sénat a adopté ce texte contre l'avis du gouvernement, un texte de loi qui prévoit la destruction de ces prédateurs à l'intérieur de ces zones. Il a été voté par 208 voix contre 131.
Ce projet de loi voté à l'initiative du sénateur RDSE ( Rassemblement Démocratique et Social Européen à majorité Radicaux de gauche) de la Lozére Alain Bertrand donne la possibilité de tirer à vue sur le loup à l'intérieur de ces zones de protection renforcée. Pour l'heure seul un certain nombre de loup peut être abattu , un nombre autorisé par l'état, une fois ce nombre atteint, tout abattage supplémentaire est un délit.
Le texte, tout en assurant que ces zones ne devront pas menacer la présence du loup en France , précise que la destruction de ces prédateurs y sera autorisée , indépendamment des tirs de prélèvements .
Le RDSE, l'UMP et les centristes (UDI-UC) ont voté pour, le CRC (communiste) et EELV (écologistes) ont voté contre. La ministre de l'écologie Delphine Batho a déclaré "le gouvernement partage la détresse des éleveurs mais elle mérite qu'on y apporte des réponses solides, pas des faux semblants"
Eradiqué dans les années 1930 le loup est réapparu dans le Mercantour en 1992 avant de coloniser les Alpes françaises puis de gagner d'autres régions comme le Massif Central, les Pyrénnées, l'Aude, la Lozère, le Jura et l'Ain. Leur nombre est évalué à 250.