Le plan concerté est en consultation publique pendant un mois. Il devra être validé par le comité national de protection de la nature.
Le loup : un sujet sensible depuis qu'il a fait son retour naturellement en traversant les Alpes dans les années 90
Un reportage de France 2
Le plan loup 2013-2017, présenté mercredi par la ministre du développement durable propose une gestion plus " territorialisée " de la protection des troupeaux de la menace du prédateur.
Avec une série de mesures à mettre en oeuvre et à adapter dans chaque région concernée, le plan veut conjuguer particularité de l'élevage, pastoralisme, comportement du loup et réponses appropriées. Ainsi, le plan concerté se décline en priorités des actions; du suivi des populations de loup, au tir autorisé en passant par les indemnités en cas de mouton tué, mais aussi expérimentation de nouvelles mesures.
Mais les crispations demeurent comme le raconte le Figaro sur certaines des propositions. Par exemple l'introduction du prédateur bagué, observé dans les parcs où il n'est pas. Ou comme le dit Jean-Pierre Royanne du "groupe loup " à la FNSEA " il faut faire reculer le loup ".
Une consultation publique du plan loup 2013-2017 est ouverte jusqu'à la fin du mois. Une validation du comité national de protection de la nature doit intervenir avant sa mise en pratique.