Incidents GFC Ajaccio- AS Monaco du 1er mars: trois points retirés au club corse et suspension de stade pour cinq matches

La commission de la ligue a détaillé ces incidents pour expliquer ses sanctions d'une lourdeur rare, en pointant notamment les violences verbales ou physiques infligées à l'équipe arbitrale du match, avec surtout "l'agression du quatrième arbitre, frappé à deux reprises à la nuque".

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Le Gazélec Ajaccio (GFCA) s'est fait sanctionner lourdement jeudi par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour les incidents ayant émaillé le match GFCA-Monaco du 1er mars: trois points retirés au classement et suspension de stade pour cinq matches. Le Gazélec, qui était déjà dernier du classement avec 22 points, ne compte donc désormais plus que 19 points, à 15 longueurs du premier non relégable.
La rencontre, perdue 1-0 par le GFCA sur son terrain lors de la 27e journée, avait donné lieu à de nombreux incidents. La commission de discipline avait dans un premier temps décidé de suspendre à titre conservatoire le stade du club corse, qui a déjà disputé deux matches prévus à domicile sur un terrain neutre, et de mettre le dossier à l'instruction. Elle a détaillé ces incidents pour expliquer ses sanctions d'une lourdeur rare, en pointant notamment les violences verbales ou physiques infligées à l'équipe arbitrale du match, avec surtout "l'agression du quatrième arbitre, frappé à deux reprises à la nuque à l'issue du match par une personne non identifiée" et "les graves dysfonctionnements du service sécurité du GFC Ajaccio".
Dans le viseur de la commission également, "les crachats et insultes des supporters à l'encontre des délégués en début de seconde période", "la bousculade puis le blocage des arbitres par une vingtaine de personnes accréditées et non accréditées sur le terrain à l'issue du match" et "les insultes et les menaces de mort proférées par ce groupe à l'encontre des arbitres".

 
"Menaces et insultes"

Le président de l'association du GFCA, François Tagliaglioli, et son coordinateur sportif Jean-Marc Polidori ont été sanctionnés d'une "suspension d'un an de banc de touche, de vestiaire d'arbitres et de toutes fonctions officielles". M. Tagliaglioli est accusé avoir proféré "menaces et insultes" à l'encontre de l'arbitre à la mi-temps et à l'issue du match. Le directeur de la sécurité du club Toussaint Luciani écope d'une "suspension de trois mois ferme de banc de touche, de vestiaire d'arbitres et de toutes fonctions officielles" pour avoir tenu des "propos menaçants et grossiers" à l'égard de l'arbitre, ainsi que pour son "refus d'appliquer la décision" de ce dernier qui avait exclu "plusieurs personnes à l'attitude agressive situées en bord terrain". L'administrateur du GFCA, Marius Mariotti, est quant à lui suspendu "six mois ferme de banc de touche, de vestiaire d'arbitres et de toutes fonctions officielles".
La commission de discipline n'évoque pas dans son communiqué les images transmises par le club corse concernant l'arbitre, Tony Chapron, auteur d'un geste équivoque qu'une vidéo montre en train d'adresser un doigt (difficile de distinguer lequel) à une tribune en rentrant aux vestiaires lors de ce match.
Le Gazélec avait déjà défrayé la chronique le 1er février, en marge de Lens-GFCA (0-0), lors que son président Olivier Miniconi avait donné un coup de pied à un joueur adverse. Il avait été suspendu 18 mois de banc de touche, de vestiaire d'arbitres et de toutes fonctions officielles.
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