Une trentaine de militants, maraîchers, agriculteurs et riverains ont assisté à la visite d'un huissier venu constater des infractions signalées par l'association "Viva" qui représente les victimes d'inondations. En cause, le type et la nature des matériaux stockés.
Des échantillons de terre prélevés; quelques gendarmes et une trentaine de manifestants pour une visite d'huissier menée au pas de charge.
Situé en zone inondable et inconstructible, le terrain est loué et exploité, en toute légalité, par une entreprise locale du BTP.
Rien d'illégal donc, mais un agacement supplémentaire pour les associations qui luttent pour diminuer la vulnérabilité des zones inondables.
Mais même avec une ordonnance du tribunal, l'huissier n'a pu que constater que la pollution est loin d'être avérée.
Récupération politique ou tentative de sensibilisation; quoi qu'il en soit, l'objectif de ce rendez-vous semble atteint : montrer que 3 ans après les inondations de la basse vallée de l'Argens, la vigilance des associations est de rigueur.