Jusqu'au 24 août, au château de la Barben à Salon-de-Provence, les "squelettes exquis" colorés et de toutes tailles de Jean Vérame nous rappellent joyeusement notre humanité commune.
Jean Vérame surprend. Et depuis longtemps.
Au château, il a disposé des squelettes, cent-vingt, comme autant de bonshommes saisis sur le vif. Presque vivants ses squelettes. Avec "cette farandole" comme dit l'artiste, c'est un écho des danses des morts du Môyen-Age, de la fête des Morts au Mexique par exemple qui nous revient. Des squelettes petits et grands qui invitent à rire de la mort. et peut-être de la vie aussi. Une installation drôlatique qui résonne des préoccupations permanentes de Jean Vérame : les traces que laissent les hommes de leur passage sur terre. Les traces d'une geste artistique essentiel à l'homme.
En 1995, d'abord exposés au musée de l'homme, les bronzes ensuite ont été jetés dans le désert du Sahara. Pour les hommes du futur.
Des traces Jean Vérame en a laissé dans plusieurs déserts du monde. Il a été surnommé le peintre des déserts
Jean vérame aime la peinture et le minéral, il aime ce qui va rester et ce qui disparait peu à peu, matière qui les laisse une trace. Comme le geste de l'homme, trace lui aussi. jean Vérame est surtout connu pour avoir peint dans le désert. Dans plusieurs déserts, loin des galeries du marché de l' art contemporain,mais tout près des hommes.